fondamentaux
de l'archi
Calfeutrer
ou calfater, la "nef", rendue étanche par du goudronnage
etc, puis la nef est la nef des cathédrales, étanche à la pluie,
donc schème de la protection du dedans, en effet l'archi institue un
dedans. L'existence même d'ouvertures, portes et fenêtres a sa
raison d'être dans un dedans d'où il est possible de voir, sortir,
laisser entrer.
Tendre,
faire tenir debout, le Gestell. La tente est en tension, tient par
les mâts et des cordes, des tendeurs. Les jets d'eau ( cf
Schopenhauer) tiennent en l'air pour autant qu'il y ait une
différence de pression. La pression les fait jaillir en hauteur, à
la verticale.
edifier,
bâtir par des procédés qui compensent la pesanteur, la bloquent
dans ses effets de chute des corps. Mortiers, pour empêcher la chute
des composants, pierres, briques. equilibre obtenu en bloquant dans
la pose de matériaux par superposition. Le monolithe évite cela.
La
verticalité, pas seulement « 3d » comme si les deux
autres étaient de plain pied, ni comme si 3 était toujours
vertical, symbolique riche du vertical, en opposition au sphérique
indifférencié de l'utérin
L'art
et l'espace, Heidegger, brochure : l'espace espace, espacement,
champ libre, être au monde ici et là, affaire et place de l'homme,
avec ça l'art découvre sans perdre le couvert, il produit un monde
auquel on est, sans perdre son retrait ni son ouverture.
Chora : un espace englobant, pas le topos qui est où je suis,
mon corps.
Les
œuvres de l'homme le dépassent en étendue et en permanence, ont
l'échelle des générations et non d'une seule, des populations et
non des individus, mais l'échelle reste humaine.
L'archaïque
en tant que position du principe initial et définitif, envoie vers
une reprise des fondamentaux de toute architecture.
Il
s'agit d'abriter sans enfermer, de stabiliser sans fixer, d'espacer
sans séparer : l'architecture contient les humains et les
protège comme par un analogue de la vie utérine, mais elle
instaure deux conditions supplémentaires, la verticalité et la
mobilité ou circulation.
Je
chercherai à préciser ces deux points, la verticalité qui implique
un art de bâtir, un choix des matériaux, une prise en compte de la
pesanteur et des climats, et la circulation, qui implique une
politique ou une éthique des entrées et sorties, un assemblage
délicat du privé et du public.
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